Publication des actes

N° XIV – Colloque du 26 novembre 2016

Les interférences entre spéculatifs et opératifs français aux XVIIIe et XIXe siècles

par Jean-Michel Mathonière

On a souvent réduit la question du rapport entre opératif et spéculatif à celle des origines des premières loges spéculatives, question qui reste au demeurant sujet à débats. Mais, quels que soient les points de vue sur le fond des racines opératives de la Franc-Maçonnerie britannique, il convient de mentionner que lorsque la tradition maçonnique s’implantera en France au début du XVIIIe siècle, elle y rencontrera rapidement des organisations initiatiques de métier installées depuis longtemps. Il s’agit non seulement des Compagnonnages urbains, au premier rang desquels ceux de tailleurs de pierre, mais aussi, sous une forme particulière, les fraternités forestières de fendeurs et de charbonniers – dont on sait la fortune qu’elles connaîtront dans leur adaptation maçonnique. Au travers de quelques cas de figure documentés et variés s’échelonnant du XVIIIe au XIXe siècle et provenant tantôt du monde compagnonnique, tantôt du monde maçonnique, sont analysés les regards croisés que se portèrent opératifs et spéculatifs et quelques-unes des interférences qui se produisirent au niveau des rituels et des symboles, concernant, quelquefois, la sphère des hauts grades maçonniques ou des rites quelque peu inattendus.

Ces actes ont été publiés dans la brochure n° XIV

Prix : 15 €

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