Publication des actes

N° VIII – Colloque du 20 mars 2010

Léopold Bellan

par Irène Mainguy

Royal Arch et Arc Royal

Après sept colloques et séminaires organisés au Sénat, ce huitième colloque se déroule dans un nouveau lieu d’accueil : l’espace Léopold Bellan. Cette opportunité amène la vice-présidente de l’Association, Irène Mainguy, à présenter une courte biographie de ce grand philanthrope, humaniste et franc-maçon que fut Léopold Bellan (1857-1936). Cette personnalité exceptionnelle demeure une grande figure de la bienfaisance privée sous la Troisième République. Bien que né pied-bot des deux pieds, il sut dépasser son handicap physique au point de laisser après sa mort une fondation qui emploie 2 200 salariés dans 55 établissements. 1) La légende du Royal Arch au Rite Écossais Ancien et Accepté par Jean-Pierre Donzac Le conférencier évoque la version rituelle du 13e degré, qui a commencé à être pratiquée en 1983 au Grand Orient de France, pour étudier le rituel du 13e grade (celui du 14e n’est que la narration de la légende aux récipiendaires), il faut séparer la gestuelle du discours. D’entrée de jeu, il est dit que la légende évoque le thème de quelque chose qui a été perdu, une Parole en l’occurrence, et que ce dernier remonte à la plus haute antiquité. Elle est une composante fondamentale de la Tradition immémoriale dont les Maçons sont les fidèles gardiens et serviteurs. André Doré fut chargé de rédiger ce rituel qui reflètent ses idées personnelles, à la fois sur la Tradition et sur l’Initiation. Le conférencier fait le point sur l’ensemble des rituels pratiqués et l’idée que l’on peut se faire du 14e degré. 2) L’Arc Royal et ses variantes anglo-saxonnes par Bernard Dat Si la Grande Loge des Modernes affirme que l’Arc Royal n’a rien à voir avec la Franc-Maçonnerie du Métier, le Craft, et qu’il est une cérémonie à part contrairement à la Grande Loge des Anciens, celle-ci considère que l’Arc Royal est un quatrième grade de la Franc-Maçonnerie. Dès lors, il est naturel de le pratiquer en aboutissement de la progression des trois premiers degrés après avoir reçu l’installation secrète de Vénérable Maître comme ultime qualification. L’Ordre de l’Arc Royal est inhérent à la démarche maçonnique. Ainsi lorsque viendra l’union des deux obédiences au début du XIXe siècle, la situation du grade de l’Arc Royal va être un point considérable dans la négociation entre les deux parties sur la façon d’établir la relation entre le Métier et l’Ordre de l’Arc Royal. Un point reconnu comme incontournable est celui de l’installation ésotérique du Vénérable Maître, devenue la qualification nécessaire pour être admis à l’Arc Royal dans la Franc-Maçonnerie anglaise. 3) Un cousin de l’Arc Royal : le 2ème Ordre du Rite Français par Jacques Mlynarczyk Le conférencier analyse le choix et la rédaction des grades par le Grand Orient de France et les travaux du Souverain Chapitre Jean Théophile Désaguliers au 2e Ordre. Il donne ensuite d’autres approches de l’Écossais de la Voûte. Avec le 2e Ordre et ses deux composantes, l’Écossais Onctué et l’Écossais de la Voûte, d’autres grades ont alimenté sa rédaction finale, mais pour autant nous sommes bien devant un assemblage, qui a sa logique, qui porte l’initiation d’un Sacerdoce ouvert et qui donne accès dans la Perfection au Saint des Saints. Dans le 2e Ordre du Rite Français du Souverain Chapitre Métropolitain (1786), le Grand Élu Écossais, la Voûte Secrète est censée représenter une voûte souterraine.

Ces actes ont été publiés dans la brochure n° VIII

Prix : 15 €

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