Publication des actes

N° IX – Séminaire du 23 octobre 2010

Judéo-christianisme, Franc-Maçonnerie et théurgie au XVIIIe siècle : l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’univers

par Serge Caillet

Rassemblés dans l’Ordre des chevaliers maçons Elus Coëns de l’Univers, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, des hommes et quelques femmes ont requis l’assistance des anges fidèles pour combattre le mal, qui est légion, et participer à la réintégration universelle de toutes choses et de tout être dans son principe, selon le titre même du Traité sur la réintégration de Martinès de Pasqually, leur maître commun. Parallèlement à ces pratiques, ou plutôt les soutenant, ces mêmes hommes et femmes rassemblés dans une dizaine de temples, principalement en France, ont étudié la doctrine propre à l’Ordre des Elus Coëns. Or, cette doctrine n’est pas un fatras incompréhensible ; elle n’est pas non plus « le catéchisme couvert de mots étranges » selon la formule caricaturale de Joseph de Maistre. Au-delà d’un langage singulier, qui en est aussi le vocabulaire technique, l’enseignement de Martinès de Pasqually et des Elus Coëns se montre souvent d’une grande finesse pour qui sait lire au-delà des mots maladroits. Tantôt parallèle et tantôt antérieure au christianisme orthodoxe de la Grande Église, cette doctrine rattache Martinès de Pasqually et les siens à la famille spirituelle des théosophes et l’apparente par bien des aspects aux judéo-chrétiens des premiers siècles.

Ces actes ont été publiés dans la brochure n° IX

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